DÉFENSE DE LA LOI

Les policiers de Bauhaus, surnommés les “bleus”, sont réputés pour leur efficacité et leur rapidité exceptionnelles. Ils se concentrent en priorité sur la prévention plutôt que sur la répression, et il est presque impossible de se déplacer dans un secteur contrôlé par Bauhaus sans croiser toutes les cinq minutes une paire de bleus en patrouille.

Les bleus sont recrutés avec une taille minimale de 1,90m, ce qui écarte la plupart des femmes du service sur le terrain. Lorsqu’ils patrouillent à pied, ils sont généralement équipés de pistolets et de grenades lacrymogènes et portent le léger gilet pare-balles (2 points d’armure) sous leur uniforme bleu-noir.

Ils arborent un air sévère et dur qui décourage les plaisantins. Et ils ne prennent pas de gants avec ceux qui se moquent d’eux ou qui leur tirent dessus. La majorité des officiers reconnaissent que l’usage de leur arme a un effet autant préventif qu’une peine d’emprisonnement, et réagissent en conséquence.

La plupart des délits dans les secteurs bauhausers ne sont par enregistrées alors que les officiers dispensent leur propre justice. C’est l’une des explication aux faibles statistiques de crimes et délits dans les domaines contrôlés par la corporation. Cela va sans dire que les membres de la noblesse sont au dessus de tels châtiments arbitraires. Si un noble est pris en flagrant délit d’une infraction mineure, les officiers de police l’ignoreront et iront regarder ailleurs. S’ils ne le faisaient pas, l’offenseur serait disgracié, ce qui est en soit une sanction. Les nobles qui s’obstineraient à commettre fréquemment des délits se verront dénoncés à leur famille qui appliquera les sanctions adéquates.


Les modestes contingents de détectives et médecins légistes, qui enquêtent sur tous les crimes et délits non-résolues par les officiers en patrouille, travaillent dans les postes principaux, qui regroupent 200 agents et 20 véhicules. Tous les crimes de violence majeurs, vols et désordre public dans lequel l’auteur est appréhendé est confié à un Magistrat.
Ils sont les bras du Ministère de la Justice, avec les prérogatives leur permettant de mener une investigation, de mise en détention et de sanctionner les criminels sur le champ. Ils sont réputés pour être lourdement armés, coriaces et incorruptibles. Bauhaus de dispose par de cours de justice. Un Magistrat agit en tant que juge, juré et bourreau. C’est son job de punir les coupables et de découvrir toute corruption ou acte d’hérésie où qu’elle se trouve. À cette fin, beaucoup de Magistrats de haut rang disposent leur propre contingent de détectives et de gardes du corps. En cet âge sombre, les Magistrats se voient confier des pouvoirs extraordinaires pour traquer les criminels.

PEINES
Il existe trois peines au sein du code pénal bauhauser, et trois sanctions associées. Elles sont les suivantes :

MORT. C’est la peine pour un crime capital, habituellement exécuté sur le champ par des Magistrats et Exécuteurs. Elle,peut être invoquée pour des cas de trahison, meurtre, dédition, évasion fiscale et tous les crimes impliquant la mort d’un noble.

DÉPORTATION. Si vous n’êtes pas condamné à la peine capitale, vous serez envoyé dans l’un des tant redoutés goulags géré par l’Ordre de la Peur. Là vous serez privé de tout, devrez travailler de longues heures et serez probablement roué de coups par des gardes sadiques. Si vous survivez à votre peine, et seulement 50% des prisonniers le pourront, alors vous serez libéré mais disgracié. Vous pouvez vous faire déporter pour sédition, sabotage moral, braquage à main armée, cambriolage, meurtre d’un roturier, usurper l’identité d’un noble et bien d’autres méfaits. C’est la sanction le plus souvent appliqué aux roturiers.

DISGRÂCE. La disgrâce est la sanction pour tous les crimes qui implique la notion d’honneur. Cela signifie une mise à l’écart de la citoyenneté bauhauser, être séparé de sa famille, et devenir un vagabond. C’est une forme de sanction plus souvent utilisée contre les officiers et nobles, et elle est souvent plus crainte que la mort.
Une perte d’honneur peut arriver pour bien des raisons. Quelque fois dues aux machinations de vos ennemis.
Cela peut arriver parce que vous ne pouvez pas régler vos dettes. Cela peut arriver pour un comportement inacceptable de votre part. Ou le pire de tout, cela peut résulter d’un acte de lâcheté de votre part face à l’ennemi. La raison ne compte pas vraiment. Le résultat, si. La disgrâce est la pire chose qui peut arriver à un Bâtisseur. La majorité préféreront la mort. Vous êtes mis à l’écart de la corporation. Toute votre famille, amis et contacts vous viteront jusqu’à ce que vous ayez laver votre nom. Vous ne serez pas le bienvenu dans aucun de vos anciens lieux de fréquentations. Même ceux qui ont combattus à vos côtés durant dix ans ne vous adresserons plus la parole. Secrètement, il ressentiront une sympathie, mais étant des Bâtisseurs, ils ne le montreront jamais.

ORDRE PUBLIC
Bien que les bleus disposent d’une station abritant 24 officiers dans chaque bloc résidentiel, quelquefois cela ne s’avère pas suffisant lors qu’une émeute éclate et que les hérétiques ou anarchistes inspirent une rébellion. Lorsque cela survient, les bleus peuvent appeler à les rescousse les troupes d’une maison noble locale et n’importe quelle unité régulière de l’armée à proximité de façon à mater le problème. Lors d’une crise réelle, ils peuvent requérir la mobilisation des unités locales de la Réserve. Cela signifie que les émeutes et pillages au sein des secteurs bauhausers peuvent devenir dangereux très rapidement.

ARMES
Tous les membres de la noblesse bauhauser sont autorisés à,porter leur sabre. Ils se sentiraient tout nus sans. Tous les officiers en service portant l’uniforme peut porter une arme de poing dans les lieux publics. Les personnes en uniforme arborant une arme sont une chose commune au sein des domaines et n’alarment pas plus que cela. Les nobles sont priés d’enregistrer toutes les armes qu’ils possèdent et bénéficient d’un accès illimité aux arsenaux de la corporation. Mais même les nobles ne sont pas autoriser à marcher dans la rue avec une arme automatique. Les pistolets et épées sont tolérées. Les fusils non. Des combattants en armure complète de leur unité ou ordre sont une chose courante dans les rues des villes bauhausers.
Les roturiers ont généralement accès aux armes. Les membres de la Réserve sont obligés légalement de disposer d’un espace confiné contenant leur équipement à la maison., prêt pour être utilisé lorsque les sirène d’alarmes retentiront.
Sauf lors de l’accomplissement de leur devoir comme élément de la Réserve, les roturiers ne sont pas autorisés à porter une quelconque arme dans un lieu public. Cela reste une prérogative de la noblesse. Tous les roturiers doivent enregistrer leurs armes et tenir le compte de toutes les munitions tirées. Cela fait beaucoup de paperasse.
Au sein des nouveaux secteurs des domaines des Bâtisseurs, les choses sont différentes. Sur ces terres sauvages et inhospitalières, presque tout le monde porte un fusil en bandoulière tout le temps. Personne ne sait quand une attaque surviendra et tout le monde est sur ses gardes.

ÉTRANGERS
Depuis le Traité de Heimburg, Bauhaus tolère tous les permis de port d’arme issus des autres corporations sur ses propres domaines (excepté lorsque la loi martiale est promulguée, tous les étrangers sont invités de remettre leurs armes à la station locale de police et peuvent y être enfermé pour la durée de l’état d’urgence). En échange, tous les nobles et militaires de Bauhaus sont autorisés à porter leurs épées et armes de poings sur les territoires des autres mégacorporations.

DUEL
Les nobles et citoyens avec le rang d’officiers ont le droit d’invoquer le Code des Duels pour régler un différent. Pourvues que les formalités administratives soient observées, ce duel est tout à fait légal. Les duels sont communément déclarés lorsque l’une des parties s’est sentie gravement insultée et que la partie adverse ne veut pas s’excuser. Les duels sont TOUJOURS résolus à l’épée ou au pistolet semi-automatique (habituellement un pistolet Punisher). Aucune des parties n’est autorisée à porter une quelconque pièce d’armure. La présence d’un témoin représentant chaque partie est aussi requise pour vérifier l’observation des formalités.
Pour un combat à l’épée, les deux parties doivent commencer avec leur lames en contact. Pour un combat au pistolet, les deux parties doivent se tenir dos à dos, faire dix pas, se tourner et tirer. Une fois avoir tirer une fois, il est considéré comme déshonorant de tirer à nouveau avant que votre adversaire n’aie répliqué, aussi les duels aux pistolets peuvent mettre à rude épreuve les nerfs. Les deux parties tirent alternativement jusqu’à ce que l’une d’elle meure ou demande l’arrêt du duel. Tous les duels peuvent se terminer après le premier sang versé. Le combattant ayant reçu la blessure peut demander l’arrêt du duel, et si l’autre partie est d’accord, le duel est terminé et l’honneur est rétablit. Si l’une des deux parties ne souhaite
pas arrêter, le duel peut aller jusqu’à la mort. Mais la grande majorité des duels s’arrêtent dés le premier sang versés.
Pourvu que les formalités aient été observées, les familles respectives à chacune des parties ne peuvent demander aucune poursuite, et il est mal considéré de faire assassiner quelqu’un simplement parce qu’il a tuer un membre de votre famille lors d’un duel tout à fait légal.
Les duels ne sont pas permis entre roturiers ou ceux avec un rang moindre qu’officier. De temps en temps, sous des circonstances exceptionnelles, des duels peuvent intervenir entre un noble ou officier bauhauser et un noble ou officier d’une autre corporation. C’est inhabituel mais légal.