STRUCTURE CORPORATISTE

Depuis sa fondation, la corporation Mishima a toujours été une affaire familiale, administrée et dirigée par la dynastie Mishima.
Le Suzerain, généralement le chef de la famille assumait la fonction de président. Après lui, les gouvernants les plus puissants de la corporation étaient les Princes Héritiers, dont l’un d’eux succéderait au Suzerain actuel.
Comme dans toutes les familles mishimanes, si un Suzerain n’avait pas d’héritier il pouvait procéder à une adoption, communément un serviteur favori, au sein de sa famille, et l’enfant adopté acquérait tous les privilèges, droits et obligations d’un enfant par le sang.

Mais la corporation finit par s’étendre bien au-delà des capacités de gestion d’un seul homme et le Suzerain dut ses résoudre à la diviser en trois branches, dirigées chacune par un membre important de la famille : un Prince Héritier. Traditionnellement, chaque Prince Héritier se voyait confié la totalité des responsabilités des opérations mishimanes sur les branches de Mercure, de Vénus et de Mars.

Moya, Prince du Sol et Gouverneur de Mercure est le plus puissant des trois et remplit officieusement la fonction de chef de famille.
Dans le passé, le Suzerain choisissait le plus capable des Princes Héritiers pour lui succéder à sa mort. Le nouveau Suzerain n’avait qu’à clarifier la succession de son domaine avec ses descendants.
Récemment ce système politique intrinsèquement instable à poussé Mishima sur la voie du désastre. Le pouvoir du Suzerain a diminué pendant que celui des Princes Héritiers s’est amplifié. Le Suzerain a été réduit pour n’être plus qu’un symbole de la corporation pendant que le pouvoir réel repose entre les mains des Princes Héritiers.

Le Suzerain actuel, Nagoya, est un vieil homme fatigué partiellement paralysé et un peu faible d’esprit. Il est entouré par une cours de conseillers complotant dont les uns comme les autres sont à la solde d’un des Princes Héritiers. Personne ne sait qui il désignera comme successeur, ou s’il fera l’impensable, c’est à dire de ne pas choisir de successeur à temps.

Il existe une franche rivalité entre les trois Princes Héritiers.
Elle se manifeste par des prises de contrôles hostiles, des assassinats et autres ruptures d’engagements ; bref, tout ce qui n’est pas la guerre ouverte mais qui conduit la fière Mishima sur le chemin de la guerre civile. Dans le mesure où leur branches sont virtuellement autonomes et séparées géographiquement, le conflit reste relativement discret.
Les Princes Héritiers dédaignent ouvertement leur père, et ignorent ces appels à l’unité.
Les autres mégacorporations font de leur mieux pour entretenir cette rivalité et s’ingèrent discrètement dans les affaires internes de Mishima, supportant l’un des champions au trône du Suzerain.
Chaque corporation espère que le temps est venu de dissoudre cette corporation géante. Seules les traditions mishimanes de loyauté et d’unité en face de toute agression extérieure ont prévenu l’éclatement d’une guerre civile.
Combien de temps cette situation perdurera est un pronostique que personne ne risque.
Naturellement, le débat le plus acharné concerne le choix du prochain Suzerain. Celui qui sera choisi recevra en théorie les clefs du pouvoir familial et le contrôle total de la mégacorporation.

En pratique, quand l’actuel Suzerain décédera, son successeur désigné s’efforcera de reconstituer tous ses pouvoirs et privilèges (armées incluses) de son domaine ainsi que toutes les prérogatives du Suzerain. Il est concevable que cela conduira à une guerre civile déclarée avec les deux autres prétendants.